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Droit de la famille

La gestion des actes de famille est l’activité usuelle du notaire qui intervient par le conseil aux futurs couples mariés dans le choix d’un régime matrimonial adapté à leur situation, et au besoin par la rédaction d’un contrat de mariage.

Ses compétences auprès des mariés peuvent également intervenir en cours de mariage dans la modification de leur régime, ainsi que lors d’une séparation pour la liquidation de ce dernier

LES ACTES DE LA SUCCESSION

Suite au décès d'une personne, le notaire doit procéder au transfert des biens, ce qui nécessite la réalisation de nombreuses formalités plus ou moins complexes.

Testament ou donation

Si le défunt a laissé un testament ou a réalisé une donation entre époux, le notaire devra procéder à l'enregistrement de ces actes. Le coût en est pour un testament olographe de 390 € et pour une donation de 200 €.

L'acte de notoriété

La première étape d'une succession est de déterminer qui sont les héritiers. La dévolution est établie dans l'acte de notoriété établi par le notaire. Sans ce document. il n'est pas possible de prouver la qualité d'héritier, notamment auprès des banques, des caisses de retraite, des assureurs (sauf pour des petites sommes). Le coût de cet acte est de l'ordre de 250 à 350 e (selon le type de succession).

Le titre de propriété des héritiers

Pour constater que les héritiers sont devenus propriétaires de la maison du défunt, le notaire établit une attestation qui sera le titre de propriété des héritiers. Le coût de cet acte dépend de la valeur de la maison. Pour un bien valant 200000 € comptez environ 2400 €

La déclaration fiscale de succession

Les droits de succession devant être réglés dans les six mois du décès, il est donc nécessaire de déposer une déclaration fiscale de succession dans ce délai. Cette déclaration contient la liquidation du régime matrimonial si le défunt était maris, et enture dans le même document, la liquidation de sa succession. Si le document est parfois simple a établit, il arrive qu'il soit complique par la présence de mouvements financiers intervenus pendant le mariage entre les époux, entre leurs brens propres et communs. La loi prévoit d'établir clairement ces mouvements qui ont des conséquences sur les droits dus à l'Etat. Les frais sont calcules sur les valeurs déclarées: ainsi en cas de succession comprenant un appartement de 200000 € et des liquidités pour 100000 €, le coût de la déclaration sera de l'ordre de 2000 € Au final, dans cet exemple, le coût total de la succession sans donation ni testament est de 4650 € pour une valeur transmise de 300000 €, soit 1,55 % du montant de l'héritage.

Frais annexes

Des frais annexes peuvent survenir en fonction de la mission qui a été confiée au notaire. Ainsi, s'il est amené à faire l'évaluation des immeubles de la succession, un honoraire lui est dû. Il n'y a pas de tarif prévu par les textes, et les héritiers se mettent d'accord alors avec le notaire sur le montant de sa rémunération. Bien évidemment, ces frais ne comprennent pas les droits de succession, dont le montant dépend de la valeur de l'héritage et du lien de parenté entre le défunt et ses héritiers.

EN PRATIQUE VENDRE AVANT DE DIVORCER OU DIVORCER AVANT DE VENDRE

Alors que faut-il conseiller aux époux qui souhaitent vendre le bien commun ? Plutôt que de vendre avant de divorcer la prudence invite a conseiller de divorcer avant de vendre, Les textes n'imposent pas, en effet, de partager avant de vendre mais simplement de liquider Le notaire pourra donc procéder à la liquidation du bien et prévoir une convention d'indivision qui permettra, d'une part, de fixer les règles à respecter entre le divorce et la vente et, d'autre part, tien- dra lieu de règlement complet des effets patrimoniaux du divorce. La répartition du prix de vente ultérieure devrait échapper ainsi au droit de partage. Il conviendra cependant de rappeler aux époux que toute opération ayant un but principalement fiscal peut éventuellement tomber sous le coup de la nouvelle définition de l'abus de droit fiscal (Ripart F., préc., Defrénois 26 mars 2020, n° 158g4, p. 17). Autre solution pour les époux : emprunter la voie du divorce accepté de l'article 233 du Code civil, qui ne prévoit pas d'obligation de liquider le régime matrimonial avant de divorcer. Ainsi, le prix de vente, commun lui-même, devient somme d'argent indivise une fois le divorce prononcé définitif. II ne reste alors aux époux qu'à se partager verbalement cette somme, l'article 835 du Code civil lais- sant le libre choix de la forme du partage (Buat-Ménard É. et Combret )., préc., Defrénois 30 sept. 2013, n° 113t5, p. 921).  

MARIAGES, PACS, CONCUBINAGE, LE SORT DU SURVIVANT

  MARIAGE PACS CONCUBINAGE
Qualité d'héritier du survivant Le conjoint hérite
toujours d'une partie
au moins de la succession de son époux.
Aucun droit sur la succession du défunt sauf dispositions prises par testament.
Fiscalité sur la part reçue Exonération totale, aucun droit à payer. Abattement de 1 594€.
Taxation à 60 % au-delà.
Droit du survivant sur le logement Droit de rester gratuitement
dans le logement pendant un an.
Si le défunt était
propriétaire du
logement, le survivant
n'a aucun droit
(sauf si une partie
de ce bien lui a été léguée
par testament).
Les années
suivantes
Droit d'habitation jusqu'à la mort du conjoint.
Au partage de la succession, le conjoint a priorité
pour devenir propriétaire du logement.
Si cela est prévu par testament, au partage de la succession le partenaire a priorité pour devenir propriétaire du logement.

FISCALITÉ DE L'ASSURANCE-VIE EN CAS DE DÉCÈS

Bénéficiaires désignés
  Conjoint survivant
Partenaire pacsé
Frère ou soeur sous conditions de l'article 796-0 ter du CGI
Organisme reconnu d'utilité publique (article 795 du CGI)
Autres bénéficiaire
Souscription avant le 20 novembre 1991 Exonération Primes versées AVANT le 13 octobre 1998 Primes versées APRES le 13 octobre 1998
Pas de taxation Article 990 I du CGI (quelque soit l'âge de l'assuré au moment du versement des primes)
Souscription depuis le 20 novembre 1991 Exonératon Primes versées AVANT le 13 octobre 1998 Primes versées APRES le 13 octobre 1998
Avant le 7em anniversaire de l'assuré Après le 7em anniversaire de l'assuré Avant le 7em anniversaire de l'assuré Après le 7em anniversaire de l'assuré
Pas de taxation Article 757 B du CGI Article 991 I du CGI Article 757 B du CGI

Les notaires dédiés

Les actus du droit de la famille

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