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Droit des sociétés

Le notaire est un spécialiste du droit des affaires par les conseils qu’il apporte au chef d’entreprise dans la gestion des choix à faire et des problématiques en matière de :


Constitution de société :

Des formalités et déclarations à effectuer, en passant par le choix du statut juridique et la conclusion d’opérations et d’actes attachés au fonds de commerce.


Gestion des sociétés :

La gestion du patrimoine professionnel et personnel du dirigeant sont de la compétence du notaire, tout comme le régime fiscal lié à certaines opérations (plus-values professionnelles, abattements fiscaux, donations, etc…).


Cessions, fusions, transmissions et reprises de sociétés :

Dans ces domaines le notaire sera chargé de rédiger les actes authentiques liés à l’opération réalisée, et au besoin de chiffrer les droits d’enregistrement et le montant des droits de plus-value et de mutation lorsqu’ils sont exigés. S’il faut le notaire peut établir des mandats de protection (future ou posthume).

MANDAT ET RÉGIME SOCIAL

  Mandat Régime social du mandat Cumul mandat et contrat de travail Affiliation à pôle emploi avec contrat
SARL Gérant majoritaire TNS non Non concerné
Gérant minoritaire Régime général oui possible
Gérant non associé Régime général oui possible
Gérant égalitaire Régime général oui non
Associé majoritaire TNS ou aucun oui non
Associé égalitaire TNS ou aucun oui non
Associé minoritaire Régime général ou aucun oui possible
Collège de gérance majoritaire TNS non Non concerné
EURL Gérant non associé Régime général oui possible
Gérant associé unique TNS non Non concerné
Associé unique non gérant TNS non Non concerné
SAS Président, DG… Régime général oui possible
Associé majoritaire Régime général oui non
SASU Président, DG… Régime général oui possible
Président associé unique Régime général oui Non
Société en Commandite Gérant TNS non Non concerné
Associé commandité TNS non Non concerné
Gérant non associé Régime général oui possible
SNC Gérant non associé Régime général oui possible
Gérant associé TNS non Non concerné
Associé TNS non Non concerné
SOCIETE ANONYME Président, DG, DGD Régime général Oui si contrat antérieur au mandat possible
Membre de Directoire Régime général oui possible
Membre du conseil de surveillance Aucun oui possible
Administrateur déjà en poste Aucun non  
Salarié qui devient administrateur Aucun oui possible
Entreprise individuelle Chef d’entreprise TNS non Non concerné
SCOP Dirigeant Régime général oui oui

LOCATION MEUBLÉE DECÈS DE L'EMPRUNTEUR

De manières classique, en cas de décès de l'investisseur la compagnie d'assurance vers l'indemnité à la banque bénéficiaire du contrat ce qui a pour effet de rembourser le capital restant dû. Or, en location meublée, la mise en oeuvre de l'assurance du prêt expose les héritiers à de lourdes conséquences fiscales. Si le remboursement effectué par l'assurance a pour effet de solder l'emprunt bancaire, l'extinction de la dette bancaire constitue, sur le plan discal un profil exceptionnel imposable dans la même catégorie que le résultat (loyers), à savoir ici en BIC (à la tranche marginale d'imposition sur le revenu de l'investisseur à laquelle il convient d'ajouter les prélèvements sociaux de 17,20% voire la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus de 3 à 4%). A la suite du décès de l'emprunteur, l'actif brut successoral de ce dernier ne comportant pas de passif déductible au titre du prêt remboursé, une augmentation sensible des droits de succession est mécaniquement constatée.

Des solutions originales mais complexes
Deux techniques rarement utilisées, la souscription d'une assurance décès avec compte séquestre ou la constitution d'un gage espèces, peuvent être pertinentes. Ces dernières reposent sur le maintien de la dette bancaire au décès de l'emprunteur tout en préservant la banque d'une défaillance au travers d'une constitution de garanties adhoc. Le maintien de l'emprunt bancaire permet ainsi d'éviter la constatation d'un projet exceptionnel taxable et de conserver par ailleurs une dette déductible. mais force est de constater que les établissements bancaires sont réticents dans leur mise en oeuvre, soit par méconnaissance ou par l'envie de ne pas déroger au schéma classique.
Ces techniques procurent un avantage fiscal qui permet par ailleurs de diminuer l'assiette taxable aux droits de succession. Dès lors, il conviendra de s'entourer de spécialistes rompus à cette pratique afin d'exposer clairement l'intérêt pour l'emprunteur et rassurer l'établissement prêteur.

Jean-Christophe PACCARD, gérant du cabinet lyonnais de gestion en patrimoine Fromental-Paccard (groupe Herez)

Les notaires dédiés

Les actus du droit des sociétés

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